Les relations politiques ont toujours un impact sur les situations économiques. Ma perception est qu'il y a une très forte sensibilité des autorités azerbaïdjanaises sur ce sujet. Mais, au quotidien, ce qui affecte le plus la vie économique, c'est, malheureusement, la dévaluation du manat et le bas niveau des prix du pétrole. Cela peut contribuer à tendre les relations entre la France et l'Azerbaïdjan et à créer un environnement politique plus tendu.
Je n'ai pas connaissance de marchés ou de contrats qui auraient été suspendus à cause d'une position politique. Mais, malheureusement, je n'ai que deux ans de recul, dans un contexte économique qui s'est détérioré et où les entreprises françaises n'ont pas gagné beaucoup de marchés.
Il faudrait s'intéresser aux entreprises les plus actives. Je pense qu'un certain nombre d'entre elles progressent : on peut le voir dans les communiqués de presse de sociétés comme Total ou Technip, qui ont annoncé avoir récemment eu quelques succès. La situation politique a-t-elle un impact sur ces entreprises ? Je ne le pense pas directement, mais elle crée un environnement global qui complexifie le fonctionnement économique.