Si la proportion des dépenses dues aux praticiens hospitaliers est très forte sur des postes tels que les soins de kinésithérapie, les soins infirmiers ou le transport, les arrêts de travail ne représentent que 9 % de leurs prescriptions dans notre circonscription.
Tout l'intérêt de l'observatoire est de permettre un regard sur la totalité de la durée de prescription, que nous recomposons. À l'inverse des études et des statistiques dont nous disposons habituellement, notre outil permet en effet d'identifier le prescripteur qui intervient en dernier – c'est-à-dire celui qui a pris la responsabilité d'allonger la durée d'un arrêt de travail. Le praticien hospitalier ne prescrit en général que des arrêts de relativement courte durée, mais un praticien libéral prend souvent le relais : d'où l'intérêt de la distinction que nous faisons, très discriminante.