Oui, c'est en cours de déploiement. Je considère que la donnée hospitalière est un élément très important pour rendre le DMP utile et en faire un outil de travail partagé entre professionnels de ville et professionnels en établissement.
Du côté des médecins de ville, nous travaillons sur le volet de synthèse médicale qui permet notamment d'éclairer le diagnostic en cas d'admission d'un malade en urgence à l'hôpital, en complément de l'historique des remboursements le concernant. Pour peu que le volet de synthèse médicale soit récent, il permet en quelques lignes de voir le tableau clinique du patient à prendre en charge.
Voilà tout ce que nous voulons tester dans les neuf départements pour nous assurer que tous les professionnels de santé alimentent et consultent le DMP comme nous le souhaitons.
Tout passe par l'ouverture des DMP et il existe un point de contention : les médecins sont les seuls à pouvoir ouvrir des dossiers, lorsqu'ils sont face à leurs patients. Nous considérons que c'est chronophage ; les médecins n'ont pas le temps de le faire ; nous sommes en train de prévoir d'autres modalités d'ouverture.
En 2018, nous devrons passer à une phase de déploiement national et pour tous les régimes. Actuellement, nous ne le faisons que pour les assurés du régime général.