Intervention de Christophe Borgel

Réunion du 18 janvier 2017 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Député de Haute Garonne et de Toulouse, Airbus est évidemment très présent dans ma circonscription et j'ai donc d'autres préoccupations que mon collègue alsacien...

J'ai bien conscience qu'il vaut mieux qu'une entreprise se restructure quand elle est en bonne santé plutôt qu'attendre d'être en mauvaise santé pour prendre les décisions qui permettent de garantir son avenir. En même temps, chacun voit bien que, du point de vue des salariés, l'annonce de suppressions de postes est parfois difficile à comprendre alors que les profits et les bénéfices sont élevés.

Vous avez rappelé la logique sociale du groupe Airbus telle que la conçoivent ses dirigeants plutôt que les représentants des salariés, et annoncé que vous ne souhaitiez pas nous éclairer à ce stade, car vous êtes en plein dialogue avec eux et ils ont récemment rencontré M. Thomas Enders. Je le comprends, mais vous avez indiqué que vous tiendriez l'ensemble des éléments à notre disposition au fur et à mesure du processus et j'y serai très attentif même si j'ai plutôt cru comprendre que des emplois allaient arriver à Toulouse.

J'aimerais que vous nous en disiez plus sur la restructuration du secteur de la recherche et de la technologie, élément d'avenir. Pourriez-vous mettre cela en relation avec l'aventure qu'Airbus a tentée au coeur de la Silicon Valley, avec le centre d'innovation technologique A3 et la création d'un fonds de capital-risque pour investir dans des solutions d'avenir ? Pensez-vous que cette restructuration doit inclure une part d'externalisation pour saisir des pépites, comme cela a été le cas pour l'industrie pharmaceutique – ce fut un débat au coeur de la restructuration du groupe Sanofi ?

Vous avez évoqué d'un mot l'aventure OneWeb, annoncée il y a un peu plus d'un an lors du salon du Bourget. Le calendrier initial prévoyait le déploiement des premiers satellites au début de l'année 2018, j'ai eu l'occasion d'en parler avec les responsables d'Airbus Defence and Space lors d'une visite récente. Où en est ce projet, qui marque un changement de paradigme pour cette entreprise ?

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