Notre réseau est bien conscient que des progrès sont nécessaires. La dématérialisation et l'automatisation permettent de plus en plus de valeur médicale ajoutée ; elles ouvrent la possibilité de rapprocher nos organisations médicales et administratives qui, pour moi, sont inséparables : il faut associer davantage que par le passé les praticiens conseils à nos procédures et redistribuer l'activité de nos agents. Aujourd'hui, 30 % des opérations effectuées par notre caisse sont automatisées. À mesure que la machine remplacera l'homme, nos agents pourront se concentrer sur les cas complexes que notre infocentre ne peut traiter.
Dans le cadre de notre mission, nous essayons à Bayonne de repenser la qualification professionnelle en fonction d'un triptyque : une partie haute technicité, une partie maîtrise des risques et une partie relative au relationnel et à l'accompagnement. Les médecins devront s'adapter à cette évolution mais, comme leur nombre diminue, il est certain que nous avons quelques difficultés à les solliciter autant que nous le souhaiterions.