Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du 26 janvier 2017 à 9h30
Extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Ce que la loi a reconnu aux femmes, personne n’entend ici aujourd’hui le leur reprendre. Personne n’entend ici juger, stigmatiser, pointer du doigt celles des femmes qui font le choix de l’avortement. C’est un choix intime.

Tout cela est bien loin de l’image réactionnaire ou misogyne que vous cherchez à donner à l’opposition et à nos propos, en nous cornérisant, si je puis reprendre cette expression du franglais. Mais, je n’en doute pas, nous sommes tous également attachés à la liberté d’expression, au débat, à la contradiction, qui est le socle de la vérité. Donc nous allons nous retrouver.

Arrêtons donc de caricaturer le débat et laissons derrière nous les dogmatismes pour revenir à l’esprit de la loi de 1974. Simone Veil, à cette tribune, dans cette enceinte, affirmait elle-même, il y a quarante-trois ans, que « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. »

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