Intervention de Laurence Rossignol

Séance en hémicycle du 26 janvier 2017 à 15h00
Extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse — Article unique

Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes :

… eh bien allez jusqu’au bout de votre raisonnement : l’IVG serait un homicide et ceux qui le pratiquent seraient des criminels. C’est du reste ce qu’on lit sur les pancartes brandis par ceux qui manifestent contre l’IVG : « Avorter, c’est tuer ».

C’est ce qui se disait sur vos bancs lors des débats de la loi Veil : on y disait que Simone Veil était une criminelle, une tueuse, parce qu’elle défendait le droit à l’IVG. Alors quand vous me parlez de votre attachement à la loi Veil…

Permettez-moi donc de rappeler les conditions dans lesquelles cette loi a été adoptée. Cette loi est issue d’un compromis entre un président de la république UDF, Valéry Giscard d’Estaing, une ministre chargé de la santé qui appartenait elle aussi à l’UDF,Simone Veil, une majorité UDR, si je ne me trompe, majoritairement hostile à ce texte, et la gauche de l’Assemblée, venue apporter à Simone Veil les voix nécessaires à l’adoption du texte qu’elle défendait.

1 commentaire :

Le 27/01/2017 à 15:35, Laïc1 a dit :

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Les femmes ne pensent-elles pas, lorsque leur test de grossesse est positif, qu'elles portent une vie en elles ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

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