Madame la présidente de la commission, ma pensée n’a rien à voir avec celle que vous me prêtez : je n’ai jamais cru qu’il s’agissait d’un acte léger et je connais parfaitement la procédure que vous venez de décrire. Il n’y a là rien de nouveau pour moi.
Je dis simplement que c’est une obligation légale et un principe général de notre code de santé que de veiller à ce que toutes les personnes en contact avec un acte de santé soient informées systématiquement de toutes ses conséquences, favorables ou défavorables, qu’elles disposent de toute l’information. Or, je ne suis pas certain que le livret que vous évoquez contienne une information complète et caractérisée sur toutes les conséquences du recours à l’interruption volontaire de grossesse.