Intervention de Jacques Bompard

Séance en hémicycle du 26 janvier 2017 à 15h00
Extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse — Article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

Le droit à la vie est consacré par l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme, par notre Constitution, par l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme, par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 ainsi que par le code civil en son article 16. C’est au nom du respect de la vie et de la loi, bafoué sans vergogne par les gouvernements successifs, que je demande la restauration du délit d’incitation à l’avortement.

Alors que Donald Trump vient de supprimer le financement aux organisations non gouvernementales internationales soutenant l’avortement, la France a osé fixer des objectifs chiffrés aux hôpitaux dans ce domaine : suprême mépris de l’embryon, dont la disparition fait désormais l’objet d’une planification. Alors qu’en Pologne le nombre d’avortements est passé de 100 000 à quelques centaines en trois décennies, la France se complaît à voir le nombre de ces opérations médicales augmenter. Alors que l’Italie bénéficie d’un taux d’avortement bien moins élevé dans le secondaire que notre pays, la France s’obstine dans l’éducation sexuelle d’État, qui exclut les parents, maquille en normalité des idéologies comme celle du genre et cherche finalement à fabriquer un homme nouveau. Suivant votre logique, nous devrions donc rétablir le droit d’incitation à l’avortement.

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