« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement […] ». Ceci est un extrait de l’article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. En inscrivant dans la loi l’interdiction à quiconque de donner son avis quant à l’avortement, vous bafouez un des droits les plus importants de l’idéologie républicaine qui vous est si chère. Vous promouvez l’obscurantisme le plus absolu. La grande erreur du Sénat fut de retirer le caractère électronique de cette folie juridique, qui avait au moins l’avantage de la circonscrire.
Avec ce texte, vous interdisez le débat public ; vous interdisez la prévention du drame de l’avortement. Sachez qu’une résistance s’organisera face à une disposition aussi totalitaire. Si vous interdisez à une personne de donner tout simplement son avis et ce par tous les moyens, vous empêchez toutes les femmes de choisir de manière impartiale et de procéder librement – ou non – à un avortement. Cette loi ne ferait que désinformer encore davantage les femmes et les enfants nés dans la culture de mort que vous prônez. Nous sommes réunis ici pour protéger tous les Français, tous, de leur conception à leur mort naturelle. Vous l’avez oublié, et c’est un crime !