Merci, madame, pour cet exposé très clair.
Ma première question touche aux institutions. Je souhaite savoir quelles sont les relations qu'entretient la FIDH avec les Nations unies, avec le Conseil de l'Europe – puisque votre organisation y a le statut d'observateur – mais aussi avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et en particulier avec son Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme (BIDDH).
Ensuite, je note une certaine ambiguïté dans votre exposé : vous semblez indiquer que l'attitude des autorités à votre égard s'est durcie puisqu'elles vous refusent désormais l'autorisation de vous rendre en Azerbaïdjan, mais vous indiquez dans le même temps que, sous la pression internationale, des résultats ont pu être obtenus quand bien même ils seraient partiels. Si vous deviez qualifier la situation aujourd'hui en Azerbaïdjan – et j'ai bien entendu vos considérations sur le harcèlement dont les blogueurs font l'objet –, jugeriez-vous qu'elle s'est améliorée par rapport aux années précédentes ? C'est en tout cas ce que plusieurs des personnes que nous avons auditionnées nous ont affirmé. Ainsi, d'un point de vue quantitatif, y a-t-il davantage d'Azerbaïdjanais sous pression, emprisonnés qu'il n'y en avait il y a quelques années ?
Je souhaite également que vous nous donniez votre point de vue sur les réfugiés et les personnes déplacées.
Quel est, par ailleurs, le nombre d'organisations de défense des droits de l'Homme en Azerbaïdjan et quelles sont leurs possibilités d'action ?
Enfin, question qui n'est pas la plus facile, quelles sont les quatre ou cinq réformes-clés que vous préconiseriez en matière de justice et de libertés publiques pour que le pays évolue dans le bon sens ?