Madame, vous nous avez dit que vous vous intéressiez à l'ensemble des anciens pays de l'Union soviétique. Pouvez-vous nous dire brièvement comment les choses se passent ailleurs ? Il serait intéressant d'avoir une vision générale.
Je partage l'idée que tout homme doit être défendu, même s'il est tout seul, mais il faudrait néanmoins relativiser les choses : vous dites qu'il y a au maximum soixante à soixante-dix personnes concernées dans un pays de 9 millions et demi d'habitants.
Vous avez dit que vous n'étiez pas en mesure de parler de manière approfondie des réfugiés parce que ce n'était pas de votre responsabilité. Néanmoins, est-ce que, dans votre fédération, des personnes assument une mission à l'égard des réfugiés, et notamment les réfugiés et déplacés en Azerbaïdjan ? Ce serait intéressant de les connaître et de parler avec eux. Vous avez également dit que les réfugiés étaient « manipulés », alors que ce n'est pas de votre responsabilité. Sur quoi vous fondez-vous ?
Le ressenti est un problème plus général, puisque nous rencontrons beaucoup de nos compatriotes français, dont certains vivent en Azerbaïdjan, et ils n'ont pas du tout les mêmes sentiments que vous. Comment expliquez-vous cela et quelle réponse pouvez-vous apporter à cette apparente contradiction ?
Vous avez évoqué les « discours de haine » à propos du conflit avec l'Arménie. Ne pensez-vous pas que ces discours sont largement partagés d'un côté et de l'autre ?