Je ne reviens pas sur ce qui a été dit de la situation des professionnels concernés et des améliorations qui ont eu lieu au cours de cette législature, permettant de revaloriser le montant des retraites agricoles. Mais, malgré ces améliorations, les montants perçus par ces personnes restent très faibles – 766 euros par mois, bientôt portés à 860,30 euros – et ne leur permettent pas de vivre dignement.
Ce texte tend notamment à porter le montant minimum des retraites agricoles à 85 % du SMIC, soit 976 euros par mois, un montant qui reste encore modeste, au regard du coût de la vie et de l'investissement professionnel de ces personnes. Je pense que le rapporteur a eu raison d'insister sur la situation des femmes, qui, peut-être plus que dans d'autres professions, ne sont pas reconnues pour leur travail.
Cette proposition de loi est légitime et je me réjouis qu'elle soit soutenue par les groupes socialiste et RRDP. Son avenir incertain, du fait de la fin de législature, a été souligné, mais il faut peser jusqu'au bout pour qu'il vienne poursuivre l'évolution positive enclenchée pour ces catégories professionnelles. Ce texte engage la responsabilité de celles et ceux qui vont nous succéder, et tous les espoirs sont permis pour l'avenir.