…avec, en 2016, une augmentation des investissements des entreprises de 4,3 %, soit deux fois plus qu’en 2015. Élu d’une circonscription industrielle, je peux témoigner de cette reprise des investissements tant dans de grands groupes industriels, comme Iveco ou Fareva, que dans de nombreuses petites et moyennes entreprises souvent innovantes et attachées à produire en France. Je peux aussi témoigner des créations d’emplois que cette reprise entraîne, laquelle participe ainsi à la baisse du chômage amorcée depuis début 2016.
Permettre aux entreprises de retrouver des marges, c’est leur permettre d’investir et de créer de l’emploi. C’est aussi leur permettre d’innover. C’est enfin les aider à passer le cap des difficultés et à assurer leur avenir et leur pérennité sur notre territoire.
Là aussi, les chiffres parlent. En 2016, notre pays a connu moins de 58 000 défaillances d’entreprises. Ce chiffre peut certes paraître important mais il est en baisse de presque 10 % par rapport à 2015. Surtout, c’est la première fois que nous revenons à moins de 60 000 défaillances, soit au niveau de 2009, avant le début de la crise économique et financière.
Aider et soutenir la création d’entreprises est, bien évidemment, une bonne chose, mais assurer leur pérennité est tout aussi important. Si, aujourd’hui, ces résultats traduisent l’amélioration de la situation, il est utile de rappeler la politique mise en oeuvre par l’État pour y arriver. Aussi, monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous indiquer comment vous envisagez de renforcer le soutien aux entreprises qui se créent et qui investissent et, en même temps, de garantir leur pérennité, tant dans leur développement que lors de leur transmission ?