Monsieur le député, je vous remercie de votre question car elle permet de mettre en avant des indicateurs qui montrent, tous, le redressement de nos entreprises depuis la dernière période.
Ce redressement est visible dans le domaine de l’emploi, avec 240 000 emplois nets de plus en 2016 par rapport à 2015, qui elle-même connaissait une progression, ce qui montre notre volonté de mobiliser l’ensemble des acteurs sur les enjeux de l’emploi.
Vous avez également rappelé les indicateurs relatifs tant aux créations qu’aux défaillances d’entreprises : ils confirment, eux aussi, l’évolution très positive de la situation de nos entreprises. Cela est dû, bien sûr, d’une part à la mobilisation des chefs d’entreprise et des porteurs de projets : dans notre pays, l’innovation et la recherche sont des éléments de motivation pour l’ensemble des chefs d’entreprise. De ce point de vue, le crédit d’impôt recherche participe de cette mobilisation.
Nous avons aussi, avec la Banque publique d’investissement et Business France, des acteurs qui accompagnent le développement des entreprises, notamment à l’export, ce qui est, là aussi, un élément très positif.
S’agissant de leur pérennité, il faut que nous aidions nos entreprises à réussir les transitions auxquelles elles sont confrontées : la transition numérique et la transition écologique permettront d’adapter notre modèle de production et nos emplois. De cette manière, nos entreprises, qui se sont redressées aujourd’hui, pourront conquérir des marchés supplémentaires qui se traduiront par des emplois supplémentaires.
C’est cette volonté commune des acteurs industriels et, plus généralement, de toutes les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes, alliée à la mobilisation de l’État, qui permet aujourd’hui d’obtenir ces résultats dont nous devons tous nous réjouir.