Monsieur le président, monsieur le président de la commission, madame la rapporteure, mesdames et messieurs les députés, en relisant la description que Platon donne de la République parfaite, nous ne pouvons nous empêcher de penser que cette utopie est trop idéale pour exister, trop parfaite pour être possible, que c’est une théorie irréconciliable avec la pratique. C’est là que le pragmatique Aristote vient corriger l’idéaliste Platon, nous apportant ainsi une belle leçon, philosophique autant que politique : la vertu n’est pas une théorie, c’est une pratique ; ce n’est pas une science, c’est une habitude ; de la même manière que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en agissant de manière vertueuse, en en faisant une habitude, que l’on devient vertueux.
Le 02/02/2017 à 11:01, Laïc1 a dit :
Et Kant et Hegel, ils en disent quoi ?
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