Merci de cet exposé, monsieur le ministre. Nous retrouvons un certain nombre de positions assez classiques de la Commission européenne, notamment du côté des Allemands. Leur conception de la Commission est très réglementaire : elle n'a pas à interpréter la situation économique, mais à appliquer le règlement.
Actuellement, une mission d'information sur les conséquences du Brexit est en cours à l'Assemblée nationale. Elle aborde toutes les problématiques financières, notamment concernant la City. Le rapprochement prévu entre la bourse de Francfort et celle de Londres n'a pas été interrompu. Ne pensez-vous pas que de ce fait, les Allemands soient tentés de reculer sur la mise en oeuvre de la taxe sur les transactions financières ? On voit qu'ils essaient de construire avec la City un axe qui lui offrirait un débouché européen si elle venait à perdre le passeport européen.
Par ailleurs, nous connaissons les difficultés des banques italiennes. La BCE supervise cette situation ; vous semble-t-elle sous contrôle, ou constitue-t-elle un élément d'inquiétude ?