Intervention de Pierre Lellouche

Réunion du 19 janvier 2017 à 10h00
Mission d'information sur les suites du référendum britannique et le suivi des négociations

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Je retiens de ce que vous venez de dire que dans le domaine de la défense, l'intensité des relations bilatérales avec les Britanniques n'a pas été affectée par le Brexit.

Depuis le référendum britannique, il y a eu l'élection de M. Trump et son commentaire sur l'OTAN qu'il juge « obsolète ». Il ne s'agit donc plus seulement de reprocher aux Européens de ne pas financer suffisamment l'Alliance – vieille rengaine, d'ailleurs assez fondée, de nos alliés américains. Cette déclaration change en effet la donne de la défense européenne et notamment du socle de sécurité de l'Allemagne, de la Pologne et des États baltes. Qu'en pensent nos partenaires britanniques ?

Par ailleurs, vous avez indiqué que les deux principaux budgets de défense européens étaient ceux de la France et du Royaume-Uni – je souhaiterais que ce soit vraiment le cas du côté français mais c'est un autre débat. Il faut cependant noter une évolution outre-Rhin puisque le budget allemand de la défense est sur le point de dépasser le nôtre. Y a-t-il oui ou non moyen – du fait du Brexit et grâce, si j'ose dire, à M. Trump – de bâtir une défense commune en élargissant le champ des accords de Lancaster House à l'Allemagne dans le domaine des forces de projection, dans celui du renseignement et en matière d'organisation des forces et de complémentarité ?

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