Vous avez raison, monsieur le ministre, de dire que pour le moment, le Brexit n'a pas d'impact sur les questions de défense. Il suffit de constater l'attitude qui a été celle du gouvernement britannique, que ce soit après la déclaration de la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ou après le Conseil européen de décembre dernier qui a envoyé un signal fort. Mais je reste préoccupé par une question qui a été soulevée par les différents intervenants et qui me taraude encore davantage depuis que j'ai entendu Michel Barnier : dans quels dossiers le Royaume-Uni peut-il avoir un moyen de chantage sur l'Union européenne. ? Je pense pour ma part que le dossier de la défense paraît le plus structuré à cet égard.