Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, c’est une préoccupation majeure que celle des petites retraites en général, et en particulier celle des retraites des agriculteurs chefs d’exploitation. Merci, monsieur le rapporteur, d’inscrire de nouveau ce sujet à l’ordre du jour de nos travaux.
Je salue la persévérance et le travail de longue haleine de Germinal Peiro et de Michel Issindou, qui ont permis, depuis vingt ans, d’apporter des améliorations au système de retraites des agricultrices et des agriculteurs. Entre 1997 et 2002, le gouvernement Jospin a revalorisé les montants des pensions du régime agricole, créé le statut de conjoint collaborateur et mis en place un régime de retraite complémentaire obligatoire en 2002, au travers de la loi dite « loi Peiro » – tout cela a été rappelé. Cette politique a été complétée par la loi du 20 janvier 2014, qui a, il faut également le rappeler, sécurisé et garanti l’avenir de notre système de retraite.
Certains à droite – ils sont d’ailleurs peu nombreux aujourd’hui –, auraient préféré le confier à des assurances privées, laissant de côté le principe de la retraite par répartition au bénéfice de la capitalisation.