Intervention de Christine Pires Beaune

Séance en hémicycle du 2 février 2017 à 15h00
Revalorisation des pensions de retraite agricoles — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Je n’ai pas pu m’exprimer dans le cadre de la discussion générale, tant les demandes d’intervention étaient nombreuses et le temps limité – ce qui prouve l’intérêt des députés pour cette question, ce dont je me réjouis. Aussi interviendrai-je sur les deux premiers articles de ce texte.

Les retraités agricoles sont parmi les plus mal lotis, aujourd’hui comme hier. Pourtant, je tiens à le souligner d’emblée, depuis 2012, 900 millions d’euros auront été consacrés à la revalorisation des retraites agricoles. Les engagements du Président de la République François Hollande seront tenus à la fin de ce quinquennat.

Mais si nous sommes réunis, aujourd’hui, c’est pour aller plus loin. Je tiens, à cet égard, à remercier M. André Chassaigne, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et rapporteur de la commission des affaires sociales sur ce texte, pour cette proposition de loi. Je tiens également à rendre hommage à notre collègue Germinal Peiro qui, depuis plus de vingt ans, mène un combat en faveur du monde agricole.

Par l’article 1er, vous proposez de porter la garantie minimale de retraite à 85 % du SMIC à compter du 1er janvier 2018. C’est une bonne mesure, que je soutiens ; elle est très attendue par les retraités agricoles. C’est une revendication forte de tous les syndicats agricoles et de l’ANRAF – l’Association nationale des retraités agricoles de France. Et puisque nous parlons de retraites, je salue aussi le coup de pouce très significatif voté en décembre 2016 à l’initiative de Valérie Rabault en faveur des retraités modestes, qui concerne de facto les retraités agricoles.

Nous avons en effet voté une baisse importante de la CSG à compter du 1er janvier 2017, qui représente un gain moyen de 38 à 46 euros par mois, soit 456 à 552 euros par an : ce n’est pas rien ! Je suis fière de cette décision, votée dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2017.

Vous l’aurez compris : nous devons adopter ce texte, non pas pour nous donner bonne conscience, mais tout simplement parce que nous le devons au monde agricole, nous le devons aux retraités agricoles, nous le devons aux conjoints des exploitants agricoles, nous le devons aux outre-mer.

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