Je ne doute pas que vous saurez nous éclairer et que Mme la secrétaire d’État apportera des précisions nécessaires à la bonne décision. Cela dit, je subodore le coût global et je crains que notre réponse ne puisse être positive.
Le second article porte le congé paternité de onze jours à quatre semaines consécutives. Une fois encore, nous nous sommes abstenus en commission. Par respect pour l’engagement pris en commission et par cohérence avec ce que nous avons proposé par le passé, nous présenterons un amendement tendant à porter le congé paternité de onze à quatorze jours, et de dix-huit à vingt et un jours en cas de naissances multiples.
Madame la rapporteure, mes chers collègues, vous l’aurez compris : notre majorité a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une priorité. Elle l’a prouvé en agissant concrètement pour faire reculer les inégalités persistantes.
Le texte qui nous est proposé aujourd’hui ne s’inscrit pas dans ce chemin. Il vise plutôt à remettre en cause les différents textes votés pendant la législature, à redéfinir des équilibres trouvés dans les différents accords nationaux interprofessionnels et à questionner la méthode que nous employons : le dialogue social.
C’est pourquoi le groupe socialiste, écologiste et républicain votera la proposition de loi si les modifications qu’il présente sont adoptées.