J'ajouterai que cela supposerait de déployer des moyens considérables, notamment en matière de systèmes d'information. Ils pourraient être mutualisés entre les agences ou centralisés au niveau ministériel et nous pouvons penser qu'à plus ou moins long terme, un tel système verra le jour.
Mahmoud Zureik a rappelé que la pharmaco-épidémiologie n'était pas si ancienne que cela en France. C'est seulement depuis 2011 qu'elle a pris son essor. Seule la CNAMTS menait auparavant des actions en ce domaine. Nous avons depuis développé un partenariat puissant et créé des plateformes de pharmaco-épidémiologie qui nourrissent des bases importantes, appelées à se développer davantage.
Il nous appartient en premier lieu de développer l'exploitation de la base de données avec nos propres outils, qui reposent sur la formulation d'hypothèses et des procédures de vérification. Il nous reste encore beaucoup à faire.
Je donnerai deux exemples d'études en cours, très liées à l'actualité : l'une sur les spécialités à base de valproate – Dépakine, Dépakote, Dépamide ; l'autre sur le dispositif de stérilisation tubaire Essure.
Nous avons encore beaucoup à obtenir du dispositif actuel mais restons attentifs aux recherches concernant les systèmes automatisés.