Nous soutenons l'ensemble des préconisations de ce rapport du CESE, y compris celle qui consiste à impliquer davantage les salariés, à travers leurs organisations représentatives, dans la stratégie fiscale de leur entreprise.
À l'initiative de notre groupe, l'Assemblée débattra demain d'une proposition de résolution visant à créer une Conférence des parties de la finance mondiale, comme le propose également ce rapport. Il s'agit de réfléchir aux grands enjeux auxquels nous sommes confrontés, à savoir l'opacité de certains acteurs, notamment les multinationales et les grandes banques, mais aussi la concurrence fiscale entre pays, que nous ne cessons de dénoncer, tout comme nous dénonçons le rôle des paradis fiscaux, parmi lesquels certains États de l'Union européenne. Que pensez-vous de l'intérêt qu'aurait cette COP fiscale pour les pays en développement ?