Madame la secrétaire d’État aux personnes âgées et à l’autonomie, les prévisions démographiques témoignent d’une réalité qui est une bonne nouvelle pour notre société : l’espérance de vie de nos concitoyens s’allonge. Voilà pourquoi nous avons le devoir de mobiliser la société tout entière autour du défi du vieillissement. Nous le savons, les conditions dans lesquelles nos aînés vieillissent peuvent s’avérer parfois, et même souvent, difficiles. C’est pourquoi, afin de lutter contre l’isolement, nous avons définitivement adopté, en décembre 2015, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
Pour accompagner les personnes âgées, il y a tout d’abord la famille et les proches. Parce qu’il est indispensable de les soutenir dans leur implication quotidienne, nous avons instauré un droit au répit et un droit à un congé supplémentaire. Mais, au-delà de la famille et des proches, il y a aussi les auxiliaires de vies, qui accompagnent nos parents et nos grands-parents. C’est grâce à ces auxiliaires de vie que nos aînés ont la possibilité de rester, et de vivre pleinement, à leur domicile. Les aides à domicile contribuent à rendre notre société plus juste et plus solidaire, à en faire une société qui n’exclut personnel, dans laquelle vieillir dans la dignité est un droit pour chacun.
Ce métier, à la fois indispensable et plein d’humanité, est également porteur d’avenir. On estime en effet à 300 000 le nombre de créations d’emploi d’ici 2030, sans compter le remplacement des départs à la retraite. Aussi, afin d’anticiper les besoins de nos aînés, vous avez, madame la secrétaire d’État, lancé la semaine dernière une campagne de valorisation des métiers de l’aide à domicile. Pouvez-vous nous présenter les grands axes de cette campagne et nous dire comment vous comptez valoriser ce beau métier ?