Intervention de Bruno le Roux

Séance en hémicycle du 7 février 2017 à 15h00
Sécurité publique — Motion de rejet préalable

Bruno le Roux, ministre de l’intérieur :

Nous allons bien entendu proposer des améliorations, notamment à l’occasion de l’examen des amendements, en ce qui concerne par exemple le recours aux caméras pour sécuriser les interventions et qui va être obligatoire dans le cadre des contrôles. Cela représente une avancée, dont nous avons déjà longuement discuté au sein de cette assemblée. Cela va permettre, là encore, de fortifier les relations entre la population et la police.

Je vous renvoie, pour la clarté de nos débats, à l’avis du Conseil d’État sur ce projet de loi. Il fait là encore table rase de tous les arguments quant à l’absence de respect de la stricte nécessité ou de la proportionnalité de l’usage de la force, notamment des armes à feu.

J’irai moi même, dans les prochains jours, s’il le souhaite, défendre ce point de vue – qui n’est pas seulement le point de vue du Conseil d’État, mais également celui du ministre que je suis – auprès du Défenseur des droits tant j’ai de considération pour l’action qui est la sienne. On ne peut à aucun moment parler d’impunité des forces de l’ordre.

Je dis souvent que je suis également, depuis que la gendarmerie été placée sous l’autorité du ministre de l’intérieur, le premier gendarme de France, tout comme le premier agent de préfecture et le premier préfet, tant le ministère de l’intérieur est aussi celui des territoires.S’il m’arrive – rarement – de dire que je suis le premier flic de France, ce n’est Nicolas Sarkozy que je cite puisque le premier à s’être présenté comme tel est Georges Clemenceau.

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