Il y a, comme M. le ministre vient de le rappeler, urgence à agir. Pendant des semaines les policiers ont manifesté leurs préoccupations. Le travail mené sur ce texte en commission des lois a été consensuel et on s’oriente vers une convergence d’idées, notamment sur trois points : en ce qui concerne l’usage des armes par les forces de l’ordre en général et par nos policiers en particulier ; en ce qui concerne la légitime défense, qui est un sujet crucial et qui fait débat depuis de nombreuses années, et concernant la disproportion entre les moyens et la gravité des faits.
Nous gardons tous en mémoire un certain nombre de désastres, qui ont été relayés par un certain nombre de médias. À cette occasion, on a jeté le discrédit sur les forces de sécurité, notamment les policiers. Le projet de loi qui nous est proposé aujourd’hui vise à apporter des éclaircissements et un cadre juridique qui permette d’agir avec plus de sérénité et de quiétude.
Pour toutes raisons, le groupe de l’Union des démocrates et indépendants repoussera cette motion de rejet préalable.