Conscients du fait que la rapporteure a travaillé d'arrache-pied sur cet amendement, nous en avons retiré tout à l'heure un autre qui allait un peu plus loin. Il s'agit d'un moment essentiel de la confrontation entre la démocratie politique et les marchés, qui a connu quelques épisodes particulièrement brutaux au cours des dernières années. L'amendement emprunte une voie réformiste et graduelle pour conforter le texte en fournissant un outil de régulation aux responsables politiques démocratiquement élus, qui n'en disposaient pas jusqu'à présent ; à charge pour eux d'en faire bon usage. Il s'agit d'une avancée importante. Nous procédons à une réforme structurelle, telle que l'on aime en proposer en France – mais, lorsque ces réformes viennent de l'actuelle opposition, elles impliquent généralement une régression dans l'intervention publique et pour l'immense majorité des Français.