Monsieur Aboubacar, croyez-le, je m’implique au quotidien pour garantir à tous les Mahorais un accès à l’eau, face à la pénurie actuelle mais également à plus long terme, car les réponses transitoires, vous l’avez souligné, ne sauraient suffire. Et j’insiste sur le fait que le problème ne peut être résolu qu’avec la mobilisation des élus.
À court terme, l’étude sur la faisabilité d’un approvisionnement en eau par tanker sera achevée la semaine prochaine. En plus des 500 000 euros annoncés la semaine dernière pour l’achat de bouteilles et de citernes d’eau destinées à assurer la scolarisation des enfants du premier degré, plus de 5 millions d’euros pourront être disponibles dès 2017 au titre du fonds exceptionnel d’investissement, pour des projets fléchés remontant du territoire.
Sur le long terme, des crédits importants ont été débloqués par l’État pour subvenir aux besoins en eau du département. Je rappelle à cet égard que les 400 000 euros de crédits d’étude pour la troisième retenue collinaire n’ont été consommés qu’à hauteur d’un tiers. De même, 14 millions d’euros dédiés à l’adduction d’eau potable dans le cadre du FEDER, le Fonds européen de développement régional, sont actuellement encore entièrement disponibles, aucun projet n’ayant été engagé. J’invite les acteurs locaux compétents à se saisir pleinement des opportunités qui leur sont offertes, et je pense, comme vous, qu’il est important de requestionner, à mi-parcours, les projets inscrits au CPER.
Je tiens enfin à saluer la qualité des échanges, lors des fréquentes réunions avec les services de l’État et les élus locaux, pour avancer sur cette question.
Vous le voyez, monsieur le député, le Gouvernement est à la hauteur des enjeux et pleinement mobilisé auprès des élus locaux pour répondre aux besoins en eau des Mahorais.