Madame Bourguignon, vous avez raison, l’absence d’accès à un réseau numérique de qualité est particulièrement préjudiciable aux zones rurales. Le sentiment d’abandon est très aigu quand la couverture internet ou en téléphonie mobile n’est pas au rendez-vous. Ce n’est pas accepté ; ce n’est pas acceptable.
C’est la raison pour laquelle la priorité absolue et constante de ce gouvernement a justement été de miser sur l’investissement dans ces zones. Le plan « France très haut débit », ce n’est ni un petit peu de numérique dans les campagnes, ni surtout du numérique dans les campagnes, mais un effort global de solidarité nationale et publique, sans précédent, qui se porte sur ces zones : 3,3 milliards d’euros. Ce montant ne parle peut-être pas beaucoup mais c’est quatre fois plus que ce que le précédent gouvernement avait attribué aux réseaux numériques pour les campagnes, et cela permettra, par exemple, d’apporter la fibre optique à 700 000 foyers dans le Pas-de-Calais.