Je suis sensible à votre amendement, cher collègue. J’en avais moi-même écrit un presque identique avant les auditions auxquelles j’ai procédé, en particulier celle des personnels de la PJJ qui sont particulièrement sensibles à cette mesure et en comprennent la portée. Comme je l’ai dit hier soir, on ne peut pas considérer les quelque 400 jeunes susceptibles de revenir de Syrie ou d’Irak comme définitivement perdus pour la patrie. Il faut conserver des mesures éducatives particulièrement serrées et savoir ce qu’ils deviennent.
J’émets néanmoins un avis défavorable sur votre amendement car je crains que l’absence de réquisitions écrites amène ce service à être rapidement débordé alors qu’il est obligé de se consacrer à des tâches connues pour lesquelles il a la compétence mais pas forcément les effectifs, je le dis très simplement.