Intervention de Pascal Popelin

Séance en hémicycle du 8 février 2017 à 15h00
Sécurité publique — Article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Popelin :

Je souhaite bien du plaisir, en l’état actuel, à quelque gouvernement que ce soit qui prendrait l’initiative de rendre licite l’usage de ces appareils dans un établissement pénitentiaire.

La préoccupation qui devrait tous nous animer, et sur laquelle nous avons buté les uns et les autres, au cours des années précédentes, en raison des évolutions de la technologie, c’est de trouver les moyens de rendre inopérants les appareils introduits clandestinement – car ces appareils sont une réalité et elle n’est en effet pas mineure. Mais il n’est pas simple d’y parvenir : il ne faudrait pas non plus brouiller l’ensemble du système de communication d’un établissement pénitentiaire. Pour autant, nous savons que la technologie permet aujourd’hui un certain nombre de choses.

Ce n’est cependant pas une question de hiérarchie des normes mais de gros sous, de budget. Le garde des sceaux, dès sa prise de fonction, a souligné la nécessité d’abonder, dans les années qui viennent, les crédits de l’administration pénitentiaire, afin de combler le retard important pris dans ce domaine – c’est ce que nous avons fait dans le projet de loi de finances pour 2017. Sur ce sujet, nous pouvons tous être d’accord et mettre fin à la fausse querelle consistant à savoir si c’est écrit là ou ailleurs, parce que personne n’ira à l’encontre de cette interdiction.

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