Monsieur le préfet, vous me permettrez de vous appeler cher Jean-François, en hommage à vos anciennes fonctions de préfet de Haute-Savoie, puis de préfet de la région Rhône-Alpes.
Dans une interview au site Contexte, votre prédécesseur, M. Philippe de Ladoucette, estime que la France a un problème avec la concurrence, que l'ouverture du marché de l'électricité est insuffisante et trop lente. Partagez-vous ce constat ? Si c'est le cas, comment comptez-vous relever ce défi ?
Comment comptez-vous défendre l'indépendance du régulateur ? Comment analysez-vous la différence d'appréciation, que l'on pourrait qualifier de passe d'arme, entre la ministre et la CRE sur le TURPE 5 ?
En tant que directeur de cabinet de M. Jean-Louis Borloo, vous aviez pris part au lancement, en avril 2010, du renouvellement des concessions hydro-électriques, fondé alors sur le cadre légal de la loi Sapin. Sept ans après, ce processus n'est toujours pas engagé. Que pensez-vous de ce dossier que vous connaissez bien et dont les implications – en termes de concurrence et de redevances pour les collectivités et l'État – sont tout à fait déterminantes ?