De même, je ne ferai pas d’amalgame entre ces jeunes qui veulent la manifestation de la vérité et que la justice passe et les quelques casseurs qui commettent chaque soir des exactions ; ceux-ci, nous ne les laisserons pas faire une seule nuit de plus sans qu’ils soient recherchés et déférés devant la justice.
Vous me parlez des relations entre la police et la population. Beaucoup a été fait depuis 2012. Nous allons continuer. Notamment, j’aurai l’occasion de détailler devant l’Assemblée nationale, dans les dix prochains jours, le dispositif de « caméras piétons », qui me semble de nature à apporter un apaisement dans la relation entre nos concitoyens et les forces de police, notamment s’agissant des contrôles d’identité et de la traçabilité des échanges.