Monsieur le député, je ne partage pas vos derniers mots. M. le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a dit qu’il ne se représenterait pas en 2019. Nous sommes au début de l’année 2017 ! En revanche, vous avez affirmé des principes que je peux facilement partager. Tout le chemin parcouru, du point de vue de l’intérêt de la France, du point de vue de la paix, de la sécurité et de la prospérité, je me le rappelle à chaque fois que je traverse le salon de l’Horloge au Quai d’Orsay.
Ce chemin parcouru, depuis l’appel de Robert Schuman, le 9 mai 1950, qui a permis la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier et le début de la réconciliation franco-allemande, depuis le 25 mars 1957, autre grande date, celle du traité de Rome, dont nous fêterons le soixantième anniversaire, nous avons le devoir de le mesurer et de ne pas prendre le risque de laisser s’affaiblir et se déliter ce qui a permis de nous défendre et de mieux nous protéger.
Vous avez raison de le dire : l’Europe est face à son destin. Elle affronte plusieurs menaces. Le Brexit risque de la conduire à se diviser. Or, l’essentiel dans cette période de négociations, c’est sa cohésion et sa solidarité. Des menaces viennent d’ailleurs. Je pense aux déclarations récentes du président américain, qui n’aime pas l’Europe et demande quand sera le prochain Brexit. Là non plus, il ne faut pas se laisser faire. Certaines menaces sont également intérieures, celles de tous les mouvements populistes qui exploitent les peurs.
Le 15/02/2017 à 09:54, Laïc1 a dit :
La menace que représentent pour la démocratie les lobbies, qui accaparent les leviers de commandements, et donc de pouvoir, aussi bien à Bruxelles qu'à Paris, en attendant leur prise de l'Elysée, à partir de mai 2017...
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