Monsieur le député, la question que vous avez évoquée se trouve au coeur à la fois d’un grand débat et d’une mutation. Il n’a pas été facile de faire comprendre qu’en matière d’agriculture, l’économie n’était pas l’ennemie de l’écologie, et que lorsqu’on parlait d’écologie, on n’était pas forcément un ennemi de l’agriculture. Avoir réussi, dans nos débats à l’Assemblée, à faire passer ce message représente peut-être ce qu’il y a de plus important. Cela n’a pas toujours été facile ! La dernière proposition de loi que nous avons débattue et votée, il y a dix jours, presque à l’unanimité, a fait l’objet d’une commission mixte paritaire qui est parvenue à un accord. Je voulais vous féliciter, monsieur le député, pour le travail que vous avez mené avec votre homologue de la majorité sénatoriale, M. Gremillet. Le texte va reprendre l’architecture générale sur la question de l’accaparement des terres et va enfin créer les fameux CEPP. Que n’ai-je pas entendu sur ces certificats…