En effet, en dix ans, les tarifs des soins dentaires ont augmenté de soixante-six points, et le taux de dépassement moyen, chez les dentistes, s’élève aujourd’hui à 300 %. C’est pour mettre fin à cette dérive que nous proposons aujourd’hui un certain nombre de mesures. Dans la loi de modernisation de notre système de santé, nous avons introduit, en matière de prothèses, un tarif social pour les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé. Mais nous savons qu’il n’y a pas que nos concitoyens les plus modestes qui ont des difficultés pour se payer une couronne ou des prothèses chez le dentiste. C’est pour cela que j’ai proposé un plan ambitieux qui poursuit un objectif précis : d’un côté, plafonner le prix des couronnes et des prothèses dentaires ; de l’autre, comme vous semblez le souhaiter, revaloriser de manière très significative le prix de la prévention et des soins conservateurs.
Concrètement, l’assurance maladie a proposé un accord qui portait sur 800 millions d’euros et représentait, pour plus de 75 % des dentistes, une augmentation des revenus de près de 9 000 euros par an. Les dentistes ont refusé. C’est la raison pour laquelle la présidente du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie a nommé un médiateur qui va faire des propositions dans quelques semaines. Monsieur le député, je suis absolument convaincue que nos concitoyens – et vos électeurs – sont attachés à pouvoir aller chez le dentiste à un tarif abordable, et vous devrez expliquer pourquoi vous défendez la dérive des prix !
Le 15/02/2017 à 10:09, Laïc1 a dit :
J'aime bien la différence de traitement de l'information :
Pour M. Mathis :
" Les tarifs des soins dentaires n’ont pour la plupart pas été revus depuis les années 1980, alors même que l’inflation perdure"
Pour Mme Touraine : "
"en dix ans, les tarifs des soins dentaires ont augmenté de soixante-six points, et le taux de dépassement moyen, chez les dentistes, s’élève aujourd’hui à 300 %."
Donc, en démocratie, la première des priorités est d'avoir des informations de base qui se corroborent, sinon c'est le dialogue de sourds, plus personne n'y comprend rien, et le public se détourne d'une dite démocratie qui dit une chose et son contraire en peu de temps et dans le même lieu. Tout cela fait en fin de compte le jeu des populistes extrémistes qui, selon M. Ayrault, sont une menace, mais qui crée et entretient une telle menace, sinon les partis "bien-pensant" eux-mêmes ?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui