C’est le message que je veux faire passer, surtout à ceux qui croient que j’ai la trouille de me rendre à un congrès de la FNSEA.
D’ailleurs, j’ai assisté à trois d’entre eux. La première fois, à Reims, le président m’a dit qu’il me faudrait travailler au moins 35 heures. Eh bien, je crois avoir prouvé que je travaille plus que cela – mais peu importe. La deuxième fois, à Saint-Étienne, j’ai été copieusement sifflé, là encore, tandis que le Premier ministre de l’époque Manuel Valls, lui, a été applaudi. Ce n’est pas agréable mais c’est ainsi. La troisième fois, à Laval, j’étais seul, et ai donc eu droit à trente minutes de sifflets. Cela ne m’a pas empêché de poursuivre mon discours et de faire preuve de courage, pour ceux qui en douteraient.