À en croire le chef de l'État et l'opposition, lors de la prochaine législature, la France sera prise en tenaille entre le budget de la défense qui devrait passer à 2 % du PIB – voire 3 % pour certains – et la contrainte des 3 % de déficit public dictée par l'Union européenne. Quelle sera la marge de manoeuvre des parlementaires pour éviter que des budgets ne soient sacrifiés ? Vous pourriez me répondre que ce sont les parlementaires qui décident, mais je vous rappelle que lors de l'examen du budget, la discussion permet une variation des crédits inférieure à 1 %.
Pouvez-vous m'indiquer quelle sera la part du prochain budget nucléaire ?
Enfin, selon certaines rumeurs, les budgets de défense ne seraient plus pris en compte dans les budgets des États, mais par l'Union européenne. Avez-vous des précisions à apporter sur ce sujet ?