Le débat sur l'objectif de 2 % du PIB n'est pas très parlant pour nos concitoyens. La question est bien plus celle de la défense que nous souhaitons ainsi que du contrat opérationnel que nous déterminons.
Par ailleurs, tous les pays membres de l'OTAN ne peuvent pas prétendre au même niveau d'investissement. La France a des spécificités, notamment la force de dissuasion dont les autres pays européens, Royaume-Uni mis à part, ne disposent pas, ainsi que son engagement dans des théâtres d'opérations extérieures ce qui n'est pas le cas des autres pays membres de l'Union européenne. Aussi convient-il de raisonner en termes d'objectifs de financement plutôt que d'en appeler à ces 2 %.
Par ailleurs, vous avez évoqué des possibilités d'économies. À cet égard, je souhaiterais savoir comment est comptabilisé ce que l'on appelle le coût des facteurs, réputé rapporter 1 milliard d'euros dans la LPM en cours d'exécution. Pouvez-vous nous apporter des précisions à ce sujet ?