Je tenterai de répondre à Mme Attard aussi poliment que possible (Sourires), en lui disant que l'argument selon lequel on en serait réduit à pirater est fallacieux. Il fut un temps où l'on attendait que les choses soient disponibles pour les consommer. En faisant vôtre, madame, l'axiome d'un droit absolu du consommateur, vous précipitez la destruction de notre système, celui des fenêtres réservées en échange du préfinancement des oeuvres. Fabriquer un film coûte cher, en trouver le financement est compliqué et, quoique vous en doutiez, le dispositif français est très envié dans le monde.