Je vous remercie tous pour la richesse de ces échanges, propices à guider la plume du législateur européen – mais aussi français – dans tous les domaines intéressant la création et la diffusion d'oeuvres cinématographiques et audiovisuelles. Je vous remercie du fond du coeur, mesdames et messieurs, pour votre grande disponibilité. Je remercie aussi mes collègues pour leur grande disponibilité, à une période qui n'est pas toujours la plus simple pour un parlementaire. La richesse de nos échanges est symptomatique de la vitalité de ces questions et de la nécessité de prendre en compte l'échelon européen, dès lors que nous envisageons l'avenir des secteurs culturel et créatif. Soyez assurés de notre engagement à vos côtés dans la définition à venir du meilleur cadre juridique pour assurer à tous une juste rémunération et le rayonnement des oeuvres en Europe et ailleurs.
La question de la territorialité est revenue à maintes reprises. Nos rapporteurs, Rudy Salles et Marietta Karamanli, vont faire remonter cette préoccupation jusqu'aux plus hautes instances de l'Union européenne où il est nécessaire de construire un compromis – exercice enrichissant mais difficile. Il vaut mieux que ce compromis soit le plus favorable possible à ceux qui sont concernés, et qu'il soit le plus débattu possible, notamment avec ceux qui vous représentent au niveau de l'Union, c'est-à-dire nos collègues du Parlement européen.
En conclusion de nos travaux d'aujourd'hui, vous êtes conviés à assister à la projection du dernier film de Volker Schlöndorff, Retour à Montauk. Ce film s'inscrit dans une démarche très européenne puisqu'il s'agit d'une coproduction franco-germano-irlandaise, soutenue par Eurimages. Il illustrera ainsi concrètement nos échanges de cet après-midi.