Député européen depuis près de vingt-huit ans, je suis très reconnaissant à la commission des Affaires européennes de me permettre d'assister à ses réunions. Je salue également votre volonté de transparence.
J'appelle simplement votre attention sur le fait que deux organismes dont le rôle devrait être d'assurer la transparence au sein de l'Union européenne – le Parlement européen et l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) – sont eux-mêmes, selon moi, parfaitement opaques. M. Klaus Welle, secrétaire général du Parlement européen, comme la plupart des fonctionnaires de cette institution, est un ancien militant politique incorporé dans la hiérarchie et il couvre, contre les députés de la minorité… Je sais bien qu'on les appelle « populistes », et vous avez souligné ce que vous appelez le danger du populisme, mais, parmi les valeurs européennes que vous avez défendues, figurent la non-discrimination, l'égalité de traitement, le respect des droits de la défense et la présomption d'innocence.
Veuillez m'excuser de donner un exemple personnel, mais, au motif que de façon parfaitement claire, publique, non-équivoque, mon assistant parlementaire a également, de façon bénévole, milité pour le parti auquel j'appartiens, ce qui ne me paraît pas être un conflit d'intérêts, et alors que les trois-quarts des assistants parlementaires, toutes formations confondues, font de même, je suis, par une décision unilatérale de ce personnage, privé de mon indemnité, de mes frais de secrétariat et de la plus grande part de mon indemnité journalière de présence sans avoir même été auditionné. Je suis parlementaire depuis vingt-huit ans, et le secrétaire général a refusé de me recevoir avant de prendre cette décision !