Ni sur la circulation, ni sur les compétences des arrondissements, ni même sur la sécurité nous n’avons été entendus, faute d’être seulement écoutés.
En ce qui concerne justement la sécurité, à l’heure où les forces de la préfecture de police sont légitimement mobilisées dans la lutte contre le terrorisme, on mesure tous ce qu’une police municipale pourrait faire face à la petite délinquance du quotidien qui s’accroît et dégrade la vie de tous : vols, trafics, mendicité agressive…
Paris est la seule grande ville à ne pas disposer d’une police municipale. La loi sur le statut de Paris était l’occasion de la créer, pourtant vous avez rejeté, balayé comme toutes les autres cette proposition de bon sens, quasiment sans débat.
Monsieur le Premier ministre, ma question est simple : pourquoi vous obstinez-vous, si ce n’est pour satisfaire le dogmatisme d’Anne Hidalgo, à