Intervention de François-Michel Lambert

Réunion du 15 février 2017 à 9h40
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Je me réjouis du nombre de questions qui m'ont été posées, preuves de votre mobilisation sur la question de la logistique. J'en faisais, en conclusion de mon rapport, une des priorités de la prochaine législature, et je constate que vous me suivez dans cette ambition.

En écho aux propos du président Jean-Paul Chanteguet, je pense en effet qu'il faut mettre en place un schéma national des infrastructures logistiques, qui englobe non seulement les infrastructures ferroviaires, fluviales, maritimes, portuaires et aéroportuaires mais également le foncier.

Missionné avec la sénatrice Élisabeth Lamure pour travailler sur l'un des quatre grands axes – Dunkerque, Le Havre-Rouen, la façade Atlantique et la façade méditerranéenne – dont l'étude a été chaque fois confiée à un binôme parlementaire, nous avons insisté dans notre rapport sur le fait que les performances de l'activité portuaire devaient être assises sur des schémas territoriaux intégrant a minima les espaces autour des ports, des fleuves le cas échéant, de la route et du fer, mais également l'espace foncier dévolu aux plates-formes. On l'a dit, ces plates-formes logistiques sont les usines du XXIe siècle et doivent en conséquence être positionnées de la manière la plus efficiente par rapport à ces axes.

J'insiste néanmoins sur le fait que, au-delà de ces schémas d'infrastructures, il est indispensable et urgent de mettre en place des schémas numériques, car la logistique dépend de l'information, laquelle est aujourd'hui transmise par le numérique, et les territoires dépourvus de haut débit sont donc d'emblée pénalisés, quel que soit l'état de leurs infrastructures physiques. Le Plan France Très Haut Débit doit donc être tenu, en tout point et en tout lieu.

Plus largement, je voudrais insister ici sur l'implication des différents ministres et secrétaires d'État concernés par le sujet. Je pense notamment à M. Alain Vidalies, qui a discrètement mais efficacement oeuvré pour faire émerger cette problématique de la logistique, alors que, je le rappelle, nous partions, en 2013, d'une feuille blanche.

Aujourd'hui, nous sommes en mesure de proposer au Gouvernement une stratégie élaborée en concertation avec les professionnels, dont pas un, à ma connaissance, n'a trouvé à redire à la façon dont s'étaient déroulés nos travaux. Je regrette donc que la diatribe de M. Julien Aubert…

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