Je comprends le souhait de M. Philippe Lamoureux que soit défini un contrat de législature – c'est ce que souhaitent tous les industriels. Mais bien malin celui qui, en 2012, sur quelque banc de l'hémicycle qu'il siège, aurait pensé qu'une seule molécule coûterait 1 milliard d'euros. On ne peut, du reste, que s'en féliciter, car c'est le signe que les industries avancent. Et si je suis la première à reconnaître qu'il faut changer l'évaluation des médicaments, il n'empêche que quand, en 2014, apparaît le Sovaldi, personne, j'y insiste, ne pouvait en prévoir le coût. Or c'est la voie que nous allons être amenés à emprunter dans les années à venir. Je suis donc d'accord avec l'idée d'un contrat de législature, mais il faudra trouver des moyens de régulation pour que nos finances sociales tiennent le choc.