Ma question s’adresse à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international, et j’y associe tous les membres du groupe d’amitié France-Allemagne que j’ai eu le privilège de présider au cours de la législature.
Chaque développement de l’actualité nous rappelle la valeur inestimable de la relation franco-allemande pour nos deux peuples et pour l’Europe. Nous avons traversé, de part et d’autre du Rhin, des années difficiles, marquées par les défis économiques et sociaux, le terrorisme, la guerre aux portes de l’Europe, la crise migratoire et l’enjeu climatique. L’Allemagne, vous la connaissez, monsieur le ministre, vous l’aimez, comme nous. Je vous serais reconnaissant de tracer le bilan, en quelques mots, de ce qu’aura été l’engagement franco-allemand de la mandature qui s’achève.
Mais je souhaite aussi vous interroger sur l’avenir. La France et l’Allemagne peuvent être, doivent être, le laboratoire du progrès européen. Notre groupe d’amitié a regretté la suppression des classes bilangues en France