Merci, Claude.
Notre rapport dresse un état des lieux exhaustif des chantiers qui s’ouvrent devant nous et formule un certain nombre de recommandations. La priorité absolue sera de trouver au plus vite un accord pour protéger les citoyens européens vivant au Royaume-Uni et les Britanniques vivant en Europe en garantissant leurs droits.
L’unité des Vingt-Sept, leur fermeté et leur capacité à défendre les principes fondateurs de l’Union européenne, notamment le caractère indissociable des quatre libertés du marché unique, sera une condition déterminante de la réussite de ces négociations pour l’Union.
Il faudra néanmoins éviter de jeter toutes nos forces dans ces négociations et ne pas nous détourner de l’objectif principal, qui est de renforcer et de réorienter l’Union européenne, un travail entamé depuis cinq ans sous l’impulsion de la France. Le socle européen des droits sociaux, notamment la convergence des salaires minimums et la portabilité du droit à la formation, un budget de la zone euro pour investir davantage dans les transitions énergétique ou numérique et nous protéger contre les crises, une plus grande coordination en matière de sécurité et de défense : tels sont les chantiers que nous devons consolider. C’est ce que nous ferons demain à Berlin avec notre président de groupe, Olivier Faure, et nos partenaires des groupes sociaux-démocrates européens. C’est ce que fera le Président de la République à Versailles le 6 mars avec ses homologues allemand, italien et espagnol.
Monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous dire quelle sera l’action de la France pour que la sortie du Royaume-Uni n’entrave pas le renforcement de l’Union européenne ?