En 2017, la France est confrontée à d’autres périls, à de vrais terroristes. Il y a presque cinq ans, le terroriste Mohammed Merah assassinait des militaires, des enfants, des professeurs. Le terrorisme frappait à nouveau le sol national. Les cinq dernière années ont marqué la France à jamais.
Faire face, rester debout, résister implique une action énergique de l’État. Chaque attentat déjoué est une grande victoire ; chaque échec est un traumatisme. En effet, chaque échec de la lutte antiterroriste nous laisse avec des victimes directes, des victimes indirectes, des blessés, des proches, des corps meurtris, des têtes blessées.
Dans le Val-de-Marne, où je suis élu, nous avons 130 victimes ou blessés. Plusieurs mineurs doivent être reconnus pupilles de la nation.
En 2015, l’exécutif a pris l’initiative de créer un secrétariat d’État aux victimes. C’est une bonne nouvelle. Vous venez d’annoncer sa pérennisation. Pourquoi et quel est le bilan de son action ?