Je salue l’engagement du Premier ministre Manuel Valls, celui de la Chancellerie – avec Mme Taubira, puis M. Urvoas – et celui, à Bercy, de Michel Sapin, qui nous a aidés à consolider ce texte avant l’épreuve du Conseil constitutionnel.
Je salue tout le bilan de ce mandat, qui a inscrit le récit d’une mondialisation différente, seule alternative au populisme ou à son miroir, le libéralisme.
Je salue les entreprises qui, sans attendre la loi, sont déjà engagées dans la responsabilité sociale et environnementale et feront de cette RSE du XXIe siècle un élément d’authentique compétitivité.
Je salue surtout les militants du Sud, qui n’ont pour se battre ni notre couverture médiatique, ni nos moyens, ni notre sécurité. Je salue ceux qui se battent auprès des enfants mineurs du Congo, pour les droits des paysans latino-américains et pour les ouvrières du textile du Sud asiatique, tous ceux qui, ici ou au bout du monde, forment cette fameuse coalition selon laquelle, pour un pays, pour une grande entreprise, pour une nation et pour la planète, l’éthique n’est pas un fanion en haut du mât, mais le gouvernail qui peut nous permettre d’éviter tous les écueils.